Adaptation d’une pièce de Lesage et Fuzelier, Arlequin Roi des fées (1737) et de sa parodie pour marionnettes, Polichinelle Roy des Fées.
Polichinelle et Pierrot, rescapés d’un naufrage, accostent sur l’île de la Fée Argentine. Polichinelle apprend par le Grand Vizir que la reine des fées veut faire de lui son roi. Comblé d’honneurs et de nourriture, il comprend tardivement quel sort funeste lui est réservé…
Il y a 350 ans, en 1660, pour se marier à l’Infante d’Espagne, le jeune Roi Soleil abandonne sa dulcinée et commence un périple à travers les provinces françaises pour rejoindre l’Ile des Faisans, à la frontière espagnole, lieu des noces.
Une mère se rend au jardin public avec son petit garçon.
“J’ai gêné et je gênerai” dit Mychine, et il resta étendu par terre”… On peut considérer cette affirmation comme la devise prophétique de Daniil Harms qui effectivement, renonça à se lever pour changer le cours des choses… mais dont l’entreprise posthume de déranger, au passé et au futur, mérite d’être reprise et mise en relief ! Sans céder à la tentation d’endosser la prostration de Harms (bien que l’agitation qui camoufle l’inertie collective nous insupporte aussi), nous retrousserons les manches pour répercuter les chocs des poings sur les gueules, les éclaboussures de soupe, le claquement des portes et des dentiers, la caresse sur les bas de soie…
Un clochard napolitain revend des côtelettes de porc comme reliques de Mussolini à des fascistes nostalgiques.