2012
Pour la première fois, nous savions que nous allions créer un spectacle dont nous ne connaissions ni les textes, ni les auteurs… Le castelet à l’envers !
Mais les marionnettes existaient… Tirées de notre répertoire « historique », elles étaient exposées comme pour une photo de classe, où les différences triomphent de l’alignement. Parmi deux cents personnages avides d’un nouveau répertoire, des auteurs allaient choisir ceux qui les inspireraient.
Deux soirs d’Avril 2012, face à notre « mur de marionnettes », et verre à la main, des écrivains ont découvert ce que nos personnages avaient déjà joué et leur façon d’être en scène. Nous les avons détaché du mur et proposé un moment de leur répertoire d’origine.
Les personnages ont tout fait pour séduire François Bégaudeau, Jeanne Benameur, Lancelot Hamelin, Thierry Illouz, Marie Nimier, Franck Pavloff, Alan Payon, Julie Rossello afin qu’ils leur écrivent de nouveaux textes.
Cette rencontre entre auteurs, marionnettes et marionnettistes proposait un florilège rétrospectif. Programme exceptionnel, « à la carte », encore jamais envisagé sous cette forme, en dialogue avec les écrivains mais aussi les spectateurs.
Les écrivains sont repartis chez eux et se sont mis au travail, pour nous envoyer un texte le plus vite possible… Nous avons attaqué la mise en marionnettes en les associant à l’avancée des situations, car tout auteur de théâtre sait quels allers-retours rédactionnels demande parfois une création scénique.
Quelques semaines plus tard, fin mai 2012, pendant le festival « Ambivalence(s) » est né Le Castelet des Scriptophages, spectacle de marionnettes/surprise.
Programme
1 / C’est pas humain ! – Texte de François BÉGAUDEAU
2 / Plié en quatre / Dix sacs – Texte de Lancelot HAMELIN
3 / Puni cagibi – Texte de Franck PAVLOFF
4 / Moi – Texte de Lancelot HAMELIN
5 / N.O.T. – Texte de Jeanne BÉNAMEUR
6 / 1 – 5 – 25 – Texte de Marie NIMIER
7 / Cause perdue – Texte de Alan PAYON
8 / Pfuit – Texte de Thierry ILLOUZ
9 / Manipulation – Texte de Lancelot HAMELIN
10 / Dia de Muertos – Texte de Julie ROSSELLO