Castelets en jardins/Castelets d’hiver
Textes traditionnels et contemporains.
Mise en marionnettes d’Émilie Valantin, assistée de Jean Sclavis.
Musique de Serge Besset et Christian Chiron.
Depuis sa création à Minsk (Biélorussie) en 1995, le répertoire des Castelets a été constitué et renouvelé
avec le soutien de : L’Etablissement Public du Parc et de la Grande Halle de la Villette, l’Espace Malraux-Scène Nationale de Chambéry, la Maison des Arts de Thonon/Evian, le Festival d’Avignon et le théâtre de la Commune-CDN d’Aubervilliers.
Avec le soutien de l’ADAMI et de l’AFAA-Ministère des Affaires Etrangères.
Ce spectacle a été présenté dans de nombreux lieux en France et à l’étranger, en version anglaise et espagnole, en Inde et au Pakistan, au Pérou, au Mexique, etc.
En 1995, « Castelets en jardins » réactualise la tradition du théâtre de marionnettes des jardins publics :
Les Castelets de jardins publics ont fait la décentralisation culturelle avant la lettre pour des raisons évidentes de commodité technique. C’était alors pour la joie des très jeunes enfants, des grands-mères, des bonnes d’enfants et militaires afférents…
Cependant, ils ont fait connaître à l’Europe des personnages et des textes nouveaux, voire des chefs-d’œuvre dont le public s’imprégnait à travers le genre désuet des parodies.
(Pour le cinquantième anniversaire du Festival d’Avignon, des extraits de parodies théâtrales sont créés afin de saluer la contribution efficace des marionnettes à la connaissance du théâtre et de la littérature dans les milieux populaires.)
La réactualisation de ce type de théâtre d’été utilise la pertinence technique (espace scénique en hauteur… pas de gradins, pas de construction encombrante et fixe) et la convivialité légendaire de la formule, mais il est revalorisé, dans les réalisations du Théâtre du Fust, par plusieurs exigences nouvelles :
- Choix de textes littéraires libéré des clichés sur la marionnette et l’enfance.
- Qualité esthétique de l’espace scénique et de l’équipement technique : pas de “faux rétro” ou de “marrant bariolé”, gâchant une pelouse ou un ombrage…
- Création de personnages adaptés au plein air et au plein jour (mais d’autant plus séduisants aux éclairages).
- Vigilance pour éviter le pseudo-historique théâtre de tréteaux ou de foire racoleur, ou la pollution sonore et visuelle, type animations commerciales ou parc d’attractions. Respect du “ton” des jardins et parcs – public intimiste spectacles en séquences avec pause – sonorisation de soutien seulement.